Partant de presque zéro, sans pétrole, sans or ni diamant, et autres mines en abondance, voici l’héritage que Houphouët nous a légué.
- deux ports autonomes,
- un aéroport international plus cinq aérodromes nationaux,
- la première compagnie aérienne nationale de la sous-région,
- deux ponts à Abidjan, ayant lui-même participé à la construction du premier juste avant l’indépendance et de nombreux autres à l’intérieur,
- trois CHU à Abidjan (agrandissement du premier) + de nombreux CHR,
- des centaines de châteaux d’eau,
- quatre barrages hydroélectriques.
- la première entreprise de production et de distribution d’électricité sous-régionale,
- le seul pays d’Afrique noire dont toutes les grandes villes sont reliées par le bitume,
- la première autoroute en Afrique noire (hormis l’Afrique du Sud),
- la première raffinerie de pétrole d’Afrique noire (hormis Afrique du Sud),
- la première entreprise de fabrication de bitume d’Afrique noire ( hormis Afrique du Sud ),
- la première entreprise de distribution de butane domestique directement reliée aux foyers via un réseau pipeline inter-urbain,
- la plus grande plantation de palmier à huile au monde,
- la plus grande plantation de cacao et café privée lui appartenant puis en partie léguée de son vivant à l’état,
- le plus grand complexe sucrier africain,
- des logements sociaux dans toutes les villes grâce aux deux premières sociétés d’État en Afrique dédiées à un tel programme,
- un système universitaire public décentralisé,
- une capitale politique moderne, centre de la formation universitaire de pointe,
- des millions de cadres nationaux et sous régionaux formés en Côte d’Ivoire et à l’étranger grâce à un système de bourse efficace,
- une intégration communautaire sous-régionale apaisée, et en bonne intelligence,
- un quartier des affaires structuré sur le modèle américain,
- un plan directeur de la capitale économique programmé pour être développée sur 50 ans comprenant entre autre 3 ponts supplémentaires,
- une réserve stratégique en protéines animales, bovins et ovins, contenant plus de 100.000 têtes pour faire face à une éventuelle pénurie ou crise politique avec les pays frontaliers,
- et pour l’anecdote, un palace avec la première patinoire à glace en Afrique, avant l’Afrique du Sud…
Quasiment tout était à construire. Tous les objectifs n’ont pas été atteints. Mais il a quand même fait de nous avant sa mort :
- la seconde économie de la CEDEAO et la première de loin, n’eut été le pétrole du Nigeria,
- le troisième producteur africain d’igname,
- le second exportateur africain de banane,
- le quatrième exportateur mondial d’ananas et le premier africain,
- le premier exportateur mondial de cacao,
- le premier exportateur africain de café et le quatrième mondial,
- le premier exportateur africain de coprah et cinquième mondial,
- le premier exportateur mondial de noix de cola,
- le premier rendement africain d’égrainage de coton,
- le premier rendement mondial d’hévéas,
- le premier exportateur africain de thon et le second mondial,
- le premier producteur et exportateur africain de fleurs et plantes tropicales,
- le premier exportateur africain de bitume.
Et surtout quand il mourrait:
- un pays Uni, en Paix et Respecté,
- le SEUL de la sous-région avec le Sénégal et dans la moindre mesure la Guinée, à ne pas voir connu de coup d’état.
Nana Boigny…Respect !