papa doc et les tontons macoutes

Il réagit en instaurant l’état de siège et en exigeant du Parlement l’autorisation de gouverner par décrets (31 juillet 1958). Gangrenée par les crimes crapuleux, l’impunité, la corruption et l’extrême précarité, frappée de plein fouet par les catastrophes naturelles à … Les nouvelles sur l'héroïsme, les tribulations et les passe-temps dangereux dressent le portrait de deux des personnages les plus courageux et emblématiques de la saga : Minerva McGonagall et Remus Lupin. Duvalier fait campagne avec un programme populiste qui vise à flatter la majorité afro-haïtienne en s'appuyant sur un discours noiriste prétendant bénéficier les masses populaires « noires » au détriment de l'élite « mulâtre »[4],[5]. Cinq décennies se sont écoulées depuis la mort du dictateur François Duvalier, dit « Papa Doc », mais Haïti, minée par l’insécurité et l’instabilité politique, peine encore à effacer les cicatrices laissées par le régime et à sortir d’une interminable crise récemment illustrée par l’enlèvement de religieux. Le 25 juin 1960, il prononce à Jacmel un discours qui met en relation l'orientation politique de son régime et l'aide américaine[9]. En 1959, alors qu'il est soigné à l'hôpital pour une crise cardiaque, un commando tente de débarquer sur l'île. Il y défend notamment l'idée que la lutte des classes, en Haïti, s'illustre par l'opposition entre les Noirs et les Mulâtres, et que les premiers sont appelés à diriger le pays au détriment des seconds. Pour échapper à toute incertitude électorale, Duvalier se proclame président à vie en juin 1964, après un nouveau référendum qui l'approuve à 99,99 %. ». Réélu pour un autre mandat de six ans, il prononce la dissolution du Parlement. Il meurt quelques mois plus tard, le 21 avril 1971, après 13 ans et demi de pouvoir absolu. The name Haiti (or Hayti) comes from the indigenous Taíno language which was the native name given to the entire island of Hispaniola to mean, "land of high mountains." Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Comité révolutionnaire puis gouvernement provisoire, Président de la République nationale d'Haïti, Secrétaire d'État haïtien à la Santé publique, élection présidentielle à candidat unique, Profanation du tombeau de François Duvalier, Archives INA, Des récits en dehors de l'histoire. Il obtient 1,32 million de voix, et aucun vote contre. Perpétuant un nationalisme noir, il réussit ainsi à renforcer son emprise sur l'île par le contrôle des institutions religieuses. The h is silent in French and the ï in Haïti has a diacritical mark used to show that the second vowel is pronounced separately, as in the word naïve. Il écarte de l'armée les officiers qui ne lui sont pas fidèles, interdit les partis d’opposition et mène une politique de répression. Fils du Pr Duval Duvalier, juge de paix, professeur et journaliste[1], d'une famille originaire de Martinique[2], et de Uritia (ou Ulyssia) Abraham, il suit sa scolarité au lycée Pétion où il obtient son diplôme de fin d'études secondaires en 1928. À la mort de John Fitzgerald Kennedy, il déclara que l'assassinat était la conséquence d'un sort qu'il lui avait jeté. Avec l'appui des miliciens "tontons macoutes", il établit un régime dictatorial dirigé contre les métis et les chrétiens. Si la constitution, adoptée en 1987, interdit aux redoutés tontons macoutes, le bras armé des Duvalier, et à tout collaborateur de la … 2010. S'appuyant sur le climat de guerre froide et sur le cas de la révolution cubaine, il exploite la peur du communisme pour justifier la répression et obtenir le soutien des États-Unis. Duvalier s'appuie sur les relations de Lorimer Denis pour rencontrer Daniel Fignolé avec lequel il participe à la fondation du Mouvement des Ouvriers Paysans en 1946 dont il devient secrétaire général. Autoritaire, il multiplie les actes d'arrestation et de condamnation à mort. Si la constitution, adoptée en 1987, interdit aux redoutés tontons macoutes, le bras armé des Duvalier, et à tout collaborateur de la … Parallèlement, il ranime les traditions du vaudou, les utilisant pour consolider son pouvoir : il prétendait être lui-même un hougan et a délibérément modelé son image sur celle du Baron Samedi pour se rendre encore plus imposant. Hadden, Robert Lee and Steven G. Minson. Haiti (/ ˈ h eɪ t i / (); Haitian Creole: Ayiti); French: Haïti; officially the Republic of Haiti (French: République d'Haïti; Haitian Creole: Repiblik d Ayiti) and formerly known as Hayti, is a country located on the island of Hispaniola in the Greater Antilles archipelago of the Caribbean Sea, to the east of Cuba and Jamaica and south of The Bahamas and the Turks and Caicos Islands. En 1956, François Duvalier, appelé « Papa doc », prend le pouvoir, établit une dictature sanguinaire, en particulier contre les mulâtres, avec l'aide de sa milice personnelle des tontons macoutes et en favorisant le culte vaudou. Etymology. This page was last edited on 13 May 2021, at 09:31. Lors de ce massacre, de nombreux haut-gradés des forces armées d'Haïti, soupçonnés d'être opposés à son pouvoir, sont entre autres ciblés. Avant sa mort, il met en place une loi de succession pour que sa famille se maintienne au pouvoir. La dernière modification de cette page a été faite le 19 mai 2021 à 00:36. Allié par intérêt aux États-Unis, il utilise le culte de la personnalité pour être vu comme un dieu vivant par la population. Il portait souvent des lunettes de soleil et parlait avec un fort ton nasal associé au Lwa. En 1970, atteint par la maladie, il désigne son fils de 19 ans, Jean-Claude Duvalier comme héritier de sa dictature. Cette modification constitutionnelle est validée par le référendum de 1971. Il s'attire alors la faveur des populations pour son aide à la lutte contre le typhus, le pian et d'autres maladies de l'extrême pauvreté. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le 8 février 1986, quand tombe le régime des Duvalier, la foule s'en prend au mausolée de « Papa Doc », qui sera détruit à coups de pierres et à mains nues ; le cercueil est sorti, la foule danse dessus puis le met en morceaux ; elle s'empare du corps du dictateur pour le battre rituellement, joue avec ses lunettes, et chante « les tontons macoutes, ils mangent du caca ! Profitant de la chute de Magloire et de l'amnistie décrétée en 1956, il se porte candidat à la présidence de la République dans un climat d'agitation sociale et d'instabilité politique : entre décembre 1956 et juin 1957, cinq gouvernements provisoires se sont succédé, le parlement a été dissous et des factions de l'armée continuent à s'affronter[3]. ্ণুপ্রিয়া মণিপুরী, Srpskohrvatski / српскохрватски, Creative Commons Attribution-ShareAlike License. Libre de toute opposition, ses adversaires ayant été éliminés ou exilés à l'étranger, il modifie les couleurs du drapeau haïtien, qui devient noir et rouge au lieu de bleu et rouge, impose l'affichage de son portrait dans les rues, les bâtiments publics et les établissements scolaires[12]. Son règne fut marqué par la corruption et l'utilisation de milices privées, les tontons macoutes. En 1966, Duvalier reprend contact avec le Vatican et obtient le pouvoir de nommer la hiérarchie catholique haïtienne. En 1949, il devient ministre de la Santé Publique et du Travail. Ce groupe paramilitaire de 5 000 à 10 000 membres, inspiré des chemises noires de l'Italie fasciste, ne touche aucun salaire[7]. François Duvalier (pronunciación en francés: /fʁɑ̃swa dyvalje/), conocido con el sobrenombre de Papa Doc (Puerto Príncipe, Haití, 14 de abril de 1907 - 21 de abril de 1971), fue un médico y político haitiano, presidente constitucional de su país a partir de 1957 y posteriormente, desde 1964 y hasta su muerte en 1971, dictador de Haití en calidad de presidente vitalicio. Trois ans plus tard, il expulse les jésuites[10]. Duvalier fréquente à cette époque l'ethnologue Lorimer Denis, spécialiste du culte vaudou et militant de la cause noire. François Duvalier, surnommé « Papa Doc », né à Port-au-Prince le 14 avril 1907 et mort dans la même ville le 21 avril 1971, est un médecin et homme politique haïtien devenu président de la République d'Haïti de 1957 à 1964, et président à vie de 1964 à sa mort. Son fils, Jean-Claude Duvalier, lui succède à son décès. Haïti ? Si la constitution, adoptée en 1987, interdit aux redoutés tontons macoutes, le bras armé des Duvalier, et à tout collaborateur de la … Ah oui, l’Indépendance voulue et eue, Toussaint Louverture, Papa Doc, les Tontons Macoutes, les tournées vide-poches des Présidents prêtres défroqués au-dessus de tout soupçon, les aides internationales jamais arrivées, l’Etat le plus dangereux du monde par le nombre des assassinats… Le fiel régurgité à flot, intarissable. En 1939, il épouse à Pétion-Ville Simone Ovide, une infirmière que l'on appellera plus tard Maman Simone, avec laquelle il aura trois filles, Marie-Denise, Nicole et Simone, ainsi qu'un fils, Jean-Claude. En avril 1961, deux ans avant la fin de son mandat, il réécrit la Constitution et organise une élection présidentielle à candidat unique. Il asservit l'armée, entretient la corruption, supprime les libertés civiles et institutionnalise la terreur : massacres, exécutions sommaires, pillages et viols deviennent le quotidien du pays[8]. Pendant cette journée, on dénombre une centaine de victimes, essentiellement des tontons macoutes[14],[15]. Barbot sera finalement assassiné par les Tontons macoutes en 1963 avec ses deux frères et d’autres compagnons. Son règne fut marqué par la corruption et l'utilisation de milices privées, les tontons macoutes. L'exil des cadres politiques, administratifs et techniques, le détournement des ressources de l'économie haïtienne mène le pays à la faillite, le PIB chutant de 40 % entre 1960 et 1970[13]. À la suite de ce qui s'apparente à une tentative d'enlèvement de ses deux enfants, il commandite le massacre du 26 avril 1963 où plusieurs maisons ont été incendiées avec leurs occupants et des dizaines de personnes assassinées par balles ou encore enlevées pour ne plus jamais être revues[11]. Le chef de la police secrète, Barbot, fait alors appel à la marine américaine pour empêcher l'opération. Il s'inscrit ensuite à l'École de médecine de Port-au-Prince, puis commence à pratiquer dans les régions rurales. Il y gagnera aussi son surnom de « Papa Doc ». Il partage ses idées, qu'il développe dans les articles qu'il écrit pour des revues nationalistes comme Les Griots. Avec l'aide du chef de la police Clément Barbot et de la CIA[6], il organise la milice des Volontaires de la Sécurité Nationale, plus connue sous le nom de ses membres, les Tontons macoutes. Dix mois après son accession au pouvoir, en juillet 1958, François Duvalier doit affronter une tentative de coup d'État. Après s'être opposé au coup d'État de Paul Magloire, qui renverse Estimé en 1950, il est poussé à l'exil et s'engage dans l'opposition. Il en tire parti à chaque fois pour renforcer son image de défenseur de la patrie, éliminer ses adversaires et durcir son pouvoir personnel. En quelques années, Duvalier devra faire face à une dizaine d'attentats, de tentatives de renversement et d'invasions. Les élections sont organisées le 22 septembre 1957 par le général Antonio Kébreau, président du Conseil Militaire du Gouvernement. Sitôt rétabli, Duvalier fait emprisonner Barbot, qu'il soupçonne de vouloir prendre le pouvoir, et l'accuse de complot contre l'État. 21 juin 1964 Papa Doc président à vie d'Haïti ... lui, depuis 1804, 24 chefs d'Etat sur 36 ont été renversés ou assassinés. Son fils, qui sera surnommé « Baby doc », lui succède dès le lendemain. François Duvalier, surnommé « Papa Doc », né à Port-au-Prince le 14 avril 1907 et mort dans la même ville le 21 avril 1971, est un médecin et homme politique haïtien devenu président de la République d'Haïti de 1957 à 1964, et président à vie de 1964 à sa mort. Duvalier est élu avec 69,1 % des voix, son principal adversaire Louis Déjoie ne recueillant que 28,3 %. Si la constitution, adoptée en 1987, interdit aux redoutés tontons macoutes, le bras armé des Duvalier, et à tout collaborateur de la … En réaction à l'opposition de l'église catholique romaine, il expulse plusieurs prêtres, l'archevêque de Port-au-Prince, Mgr Poirier, et deux évêques, ce qui lui vaut son excommunication en 1961. Sa popularité dans les campagnes et son introduction dans les milieux politiques incitent le président Dumarsais Estimé à le nommer en 1946 directeur de la Santé Publique. Mémoires des « événements de 1969 » à Cazale (Haïti), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=François_Duvalier&oldid=183037841, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Élément d'une doctrine : Œuvres essentielles, 1967.

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