Appel à Contribution pour le huitième numéro de la revue Haris à paraître en décembre 2022

Pour son Huitième numéro à paraitre en Décembre 2022, la Revue Haris attend des contributions portant sur des thématiques des Relations Internationales, de la Géopolitique ou des Etudes stratégiques. Les articles doivent être des écrits de fonds et originaux. Les normes de présentation des manuscrits sont celles du CAMES (à consulter sur le site de la revue www.revueharis.org). Le manuscrit doit comprendre entre 5000 et 8000 mots et porter les noms et prénoms du ou des auteurs, le nom de l’Institution de rattachement, le mail, une photo format identité du ou des auteurs et accompagné d’un résumé en français et anglais de 300 mots maximum avec 7 mots clé. Courriels (à envoyer simultanément): cerriuao01@gmail.com, contact1@revueharis.org

Calendrier
Appel à contribution : 3 Octobre 2022
Date limite de Soumission des articles : 5 Décembre 2022
Retour aux auteurs après instruction : 20 Décembre 2022
Retour des articles corrigés : 27 Décembre 2022
Parution : 31 Décembre 2022

Frais
Instruction : 25.000 F CFA (39 Euros)
Publication : 40.000 F CFA (61 Euros)
Contact : Dr. SILUE Nahoua Karim Tel (+225) 07 08 33 00 53 (WhatsApp) pour les modalités de paiement des frais et toutes les informations utiles.

Appel à Contribution pour le septième numéro de la revue Haris à paraître en septembre 2022

Pour son Septième Numéro à paraitre en Septembre 2022, la Revue Haris attend des contributions portant sur des thématiques des Relations Internationales, de la Géopolitique ou des Études stratégiques. Les articles doivent être des écrits de fonds et originaux. Les normes de présentation des manuscrits sont celles du CAMES (à consulter sur le site de la revue www.revueharis.org). Le manuscrit doit comprendre entre 5000 et 8000 mots et porter les noms et prénoms du ou des auteurs, le nom de l’Institution de rattachement, le mail, une photo format identité du ou des auteurs et accompagné d’un résumé en français et anglais de 300 mots maximum avec 7 mots-clés.
Courriels (à envoyer simultanément):cerriuao01@gmail.com, contact1@revueharis.org

Calendrier
Appel à contribution : 1er Juillet 2022
Date limite de Soumission des articles : 5 Septembre 2022
Retour aux auteurs après instruction : 20 Septembre 2022
Retour des articles corrigés : 27 Septembre 2022
Parution : 30 Septembre 2022

Frais
Instruction : 25.000 F CFA (39 Euros)
Publication : 40.000 F CFA (61 Euros)

Contact : Dr. SILUE Nahoua Karim Tel (+225) 07 08 33 00 53 (WhatsApp) pour les modalités de paiement des frais et toutes les informations utiles.

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Appel à Communication pour le Colloque International sur l’Intégration Africaine – 18 10 2022

L’UNIVERSITÉ FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY DE COCODY, L’INSTITUT UNIVERSITAIRE SAINT JEAN-PAUL II DE YAMOUSSOUKRO, L’ASSOCIATION IVOIRIENNE DES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE ET LA FONDATION FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY ORGANISENT LE COLLOQUE INTERNATIONAL DE L’INTÉGRATION AFRICAINE SUR LE THÈME: « DE LA VISION DES PÈRES DES INDÉPENDANCES À L’ACTUALITÉ D’UN PROJET »

YAMOUSSOUKRO, CÔTE D’IVOIRE DU 18 AU 21 OCTOBRE 2022

APPEL À COMMUNICATION

La fin de l’esclavage et de la traite négrière a vu la naissance d’un mouvement panafricaniste aux Etats-Unis et en Europe au début du XIXe siècle. Ce mouvement fut initié par des intellectuels et hommes politiques négro-américains et caribéens, parmi lesquels l’on peut citer Edward Wilmot Blyden, Antenor Firmin, William Edward Burghardt Du Bois. Le but visé par les initiateurs était la réalisation d’une organisation politique intégrée de toutes les nations et de tous les peuples d’Afrique d’autant plus que, pour eux, ainsi que le souligne Niamkey Koffi, « les peuples d’Afrique et de la diaspora, partagent une histoire et une destinée commune et (…) leur progrès social, économique et politique est lié à leur unité »1.
Cet idéal d’unité se retrouvera à la genèse de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Cependant, parmi les dirigeants africains, se distingueront des « radicaux », adeptes d’une rupture avec le monde occidental, et des « modérés », partisans d’un maintien de relations avec les États capitalistes. C’est dans ce contexte de divisions internes que la Conférence Internationale des États indépendants d’Afrique, organisée à Addis-Abeba en 1962, consacre la position des « modérés », portée par Félix Houphouët-Boigny. L’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), née de cette Conférence, comprend les États africains continentaux, Madagascar et les autres îles voisines de l’Afrique. Elle se donne pour objectif de renforcer l’unité et la solidarité des États africains, de défendre leur souveraineté, d’éliminer sous toutes ses formes le colonialisme et enfin de favoriser la coopération internationale. Avec la consécration de la position des modérées, les pères des indépendances africaines ont opté pour une intégration devant se concrétiser par étapes successives tant au niveau des différents domaines de l’activité humaine que dans le cadre des communautés régionales telles que prévues par la Résolution CM/Res.464 (XXVII) du Conseil des Ministres de l’OUA « relative à la répartition de l’Afrique en cinq (5) régions, à savoir : Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, Afrique de l’Est et Afrique australe ».

1 Niamkey Koffi, « Houphouët-Boigny, l’homme de culture et le panafricaniste », In les Editions de la fondation Félix Houphouët-Boigny, 2021, pp. 18-19.

Ces différentes régions sont tenues de rendre opérationnelles, dans les limites de leur compétence territoriale, les diverses résolutions arrêtées au plan continental, afin de parvenir, à l’horizon 2063, à réaliser la vision de l’Union Africaine (UA) : une Afrique intégrée, prospère et en paix, gérée par ses propres citoyens, « un continent politiquement uni et fondé sur les idéaux du panafricanisme et la vision de la Renaissance de l’Afrique »2.
Dans la réalisation du projet de l’intégration africaine, de nombreuses Résolutions ont été adoptées par la Conférence des Chefs d’État, dont le « Plan d’action de Lagos »3 en vue de la mise en œuvre de la Stratégie de Monrovia pour le développement économique de l’Afrique. Le chapitre 2 de ce plan stipule que « dans leurs plans de développement, les Etats membres accordent à l’industrialisation un rôle déterminant pour ses effets sur la satisfaction des besoins fondamentaux des populations, l’intégration de l’économie et la modernisation de la société (…) et proclament les années 80-90 Décennie du développement industriel en Afrique »4. L’année 2000 devrait permettre la création « une communauté Économique Africaine afin d’assurer l’intégration économique, sociale et culturelle de notre continent »5.
Au niveau régional, les différentes Communautés ont également adopté des mesures et résolutions devant concourir à l’avènement de cette Afrique intégrée. Il en est ainsi, par exemple, de la Vision 2020 de la CEDEAO6, adoptée par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la région en juin 2007 à Abuja (Nigeria). Cette vision préconise la transformation de la CEDEAO des États en une CEDEAO des peuples, une CEDEAO « sans frontière où la population a accès aux abondantes ressources et est capable de les exploiter par la création d’opportunités dans un
Cette vision de la CEDEAO, censée remplacer la Vision 2020, réaffirme la pertinence de l’institution d’une CEDEAO des peuples en mettant l’accent sur le respect des libertés fondamentales dans le cadre d’institutions fortes. Adoptée par les députés du Parlement de la CEDEAO, réunis en plénière, le 4 décembre 2021 à Abuja, à l’occasion de la deuxième session ordinaire de 2021, la Vision 2050 entend, en effet, parvenir à l’horizon 2050, à « une communauté de peuples pleinement intégrée dans une région paisible, prospère avec des institutions fortes et respectueuses des libertés fondamentales et œuvrant pour un développement inclusif et durable ».

2 Union Africaine, Agenda 2063. L’Afrique que nous voulons, Aspiration 2. https://au.int/sites/default/files/documents/33126-doc 06_the_vision_french.pdf.
3 2ème Session Extraordinaire de la Conférence au Sommet des Chefs d’États consacrée (…) aux questions économiques et réunie à Lagos, Nigeria, du 20 au 29 Avril 1990.
4 Plan de Lagos, Chapitre : « L’industrie », Introduction, point 52.
5 Préambule du Traité signé le 03 Juin 1991 à Abuja au Nigeria.
6 Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest.

Après donc plus de soixante années d’indépendance des pays africains et de mise en œuvre de la politique de l’intégration africaine adoptée par les pères des indépendances, le colloque de Yamoussoukro veut faire l’état des lieux et interroger à nouveau frais les espoirs suscités et les objectifs visés, afin d’ouvrir des pistes de solutions.
International et interdisciplinaire, ce colloque regroupera : Philosophes, Historiens, Sociologues, Géographes, Juristes, Économistes, Politologues, Hommes politiques, Institutions Nationales, Régionales et Sous Régionales, Linguistes, Anthropologues, Ethnologues, etc….
Cette rencontre scientifique se tiendra du 18 au 21 octobre 2022 à la Fondation Félix Houphouët- Boigny Pour la Recherche de la Paix, autour des axes suivants :

Axe 1 : Histoire de l’intégration africaine

  • Aux origines du concept d’intégration africaine

  • La vision des pères des Indépendances

  • Organismes régionaux et intégration africaine

Axe 2 : Bilan de l’intégration africaine

  • Les aspects politiques de l’intégration africaine

  • Le projet économique

  • L’intégration socioculturelle

Axe 3 : Défis et enjeux de l’intégration africaine

  • La souveraineté, la gouvernance et les défis sécuritaires

  • La maîtrise du savoir et de la technologie

  • Les conditions d’une véritable intégration socioculturelle et de l’indépendance économique

  • Les défis écologiques, le nouvel ordre multipolaire et la formation du capital

Objectifs :

  • Connaitre l’histoire de l’intégration africaine et les instruments communautaires
  • Faire le bilan multidimensionnel de soixante années d’intégration
  • Apporter des réponses aux nouveaux défis ayant tendance à fragiliser les actes d’intégration.

 

NORMES DE SOUMISSION ET ÉCHÉANCIER

31 mai 2022 : date limite de soumission des propositions de communication. Les propositions, suivies d’un résumé de maximum 300 mots, sont à envoyer au Comité scientifique du Colloque, à l’adresse ci-dessous.

Elles doivent être rédigées sous Word uniquement (Times New Roman, 14, interligne 1.15, justifié), sous forme de résumé avec indication du titre de la communication, de l’axe et du sous-thème d’inscription, du nom de l’auteur, de son grade ou fonction, de son organisme d’appartenance, de son adresse électronique, et de son numéro de téléphone.

15 juin 2022 : notification d’acceptation ou non du résumé par le Comité.

15 août 2022 : date limite d’envoi des communications définitives

15 septembre 2022 : Envoi des lettres d’invitation.

18-21 octobre 2022 : Assises du colloque international à la Fondation Félix Houphouët-Boigny Pour la Recherche de la Paix, à Yamoussoukro.

Les propositions de communications, avec titres et résumés, en français, sont reçues jusqu’au 31 mai 2022 à l’adresse suivante : colloqueintegrationafciyakro22@gmail.com

Contact Téléphonique : +225 0102268222 (WhatsApp)

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Appel à Communication pour le Colloque International de Yamoussoukro sur les descendants de migrants en Afrique de l’Ouest

Colloque de Yamoussoukro (Côte d’Ivoire)

Thème : « On les appelle « taboussés/taboussis », « dankasa » … les descendants de migrants en Afrique de l’Ouest »

12-14 décembre 2022

APPEL À COMMUNICATION

Argumentaire
Dans l’Ouest africain, les migrations constituent « une donnée socio-économique majeure depuis les conquêtes coloniales ». Il s’agit surtout de migration interne à cette sous-région. Intensifiées dans le contexte colonial, les migrations sous-régionales ont relevé de logiques dans un premier temps de contrainte, puis sont devenues économiques dans le cadre de migration libres de travail. Les pays de l’hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger actuels) furent perçus comme un « réservoir » de main-d’œuvre et les pays de la zone côtière (Côte d’Ivoire, Ghana, Sénégal, Nigéria) comme des « îlots de prospérité ». Progressivement, une causalité cumulative, conduit à des migrations circulaires ou définitives. Quelles soient préméditées ou pas, les migrations pluriannuelles, viagères et définitives contribuent à la constitution de diasporas. Le terme diaspora bien qu’accepté par la communauté de chercheurs fait toutefois l’objet de débats épistémologiques et de redéfinitions dans l’espace géographique ouest-africain. En effet, à des degrés divers, tout pays est à la fois un foyer d’émigration et un foyer d’immigration.
L’installation progressive des migrants et de leurs familles dans les pays d’accueil a permis la construction d’importantes communautés diasporiques. Elle s’est faite de différentes manières :
– des migrants en quittant leurs pays d’origine sont partis avec leurs épouses et ont eu des enfants dans le pays d’accueil,
– des migrants, après un séjour dans les pays d’accueil sont allés temporairement dans leurs pays d’origine, y ont contracté des mariages et sont revenus s’installer durablement,
– des migrants ont épousé des femmes autochtones dans les pays d’accueil,
– des descendants de migrants se sont mariés au sein de la communautés diasporiques, etc. De fait des décennies d’immigration dans les pays d’accueil justifient la présence de plusieurs générations d’immigrants et de descendants d’immigrants. Le cas de la Côte d’ivoire est assez emblématique. Grand foyer d’immigration en Afrique de l’Ouest, on note une tendance ascendante du nombre d’immigrés puis depuis les années 1990, une tendance baissière. La forte proportion de non nationaux au sein de la population ivoirienne en fait une singularité ce qui donne lieu à des débats et amalgames. On perd de vue que les descendants de migrants sont nés dans le pays d’accueil de parents, grands-parents ou arrière grands parents immigrés. Quelles que soient les causes de leur immigration, les populations d’origine étrangère ont besoin de s’intégrer. Il en est de même pour leurs descendants. Pour ce faire, elles déploient des stratégies variées sur les plans économique, socioculturel et juridique. En effet, la vie des immigrés oscille de ce fait entre des processus complémentaires ou opposés, notamment :
–     l’intégration ie une adhésion et un partage des valeurs, des logiques qu’une volonté d’appartenir à la communauté d’accueil tout en étant reconnu comme un ensemble homogène;
–     l’assimilation ie se fondre dans la communauté d’accueil en excluant tout particularisme.
Le groupe spécifique des descendants de migrant-e-s est au centre des réflexions de ce colloque dont le thème central est « Les descendants de migrants en Afrique de l’Ouest ».
Des concepts ont été forgés dans les langues nationales, tant au niveau des communautés d’origine des migrants, des communautés diasporiques qu’au niveau des communautés d’accueil, pour désigner les descendants de migrants. Ce sont par exemples, les termes, « taboussés/taboussis », « dankasa »… dont l’histoire mérite des analyses.
Dans la mise en œuvre des migrations transnationales, des mécanismes et des valeurs transgénérationnelles ont, par ailleurs, été expérimentés. L’intégration des descendants de migrants a des enjeux singuliers. Nés dans le pays d’immigration de leurs parents, ils vivent une sorte d’entre-deux. Ils sont à la fois d’ici (pays d’accueil) et d’ailleurs (pays d’origine). Cette situation est davantage renforcée lorsque l’un de leurs parents est ressortissant du pays d’accueil. C’est le cas au Ghana des « dankasa », terme haoussa désignant les descendants d’immigrants nés de mères ghanéennes. L’Afrique de l’Ouest étant une grande zone de migrations intrarégionales et de brassage de populations, les pays de la région, à des degrés divers, abritent des descendants de migrants. La Côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal, le Nigéria, le Burkina Faso et le Mali sont des exemples de pays fortement impactés par la réalité des descendants de migrants. Cependant, des études sur ce groupe spécifique sont peu nombreuses.
Une question fondamentale se pose alors au sujet de l’intégration des descendants de migrants : Combien de générations d’enfants de migrants doivent encore être considérées dans les effectifs de population immigrée, alors qu’on ne nait évidemment pas « immigré » ? Dans les pays d’accueil, les descendants de migrants constituent une frange de plus en plus importante de la population. Cela représente une évolution démographique fondamentale dans les pays d’immigration. De par leur statut juridique, les descendants de migrants se répartissent entre nationaux des pays d’accueil et ceux des pays d’origine. Ces derniers rentrent temporairement ou définitivement dans leurs pays d’origine pour des raisons diverses. Le Burkina Faso, par exemple, accueille depuis des décennies de manière croissante en provenance de la Côte d’Ivoire plusieurs milliers de descendants de migrants en quête d’inscriptions dans les universités publiques.
Une véritable reconstruction identitaire s’effectue alors dans le pays d’accueil, chez les migrants et plus encore chez leurs descendants. A des degrés divers, ces derniers entretiennent à la fois un lien avec le pays de naissance et celui d’origine, vivant donc dans une « double inscription ». Certains descendants de migrants sont en rupture progressive de liens avec leurs pays d’origine. Ils sont alors dans des logiques avancées d’intégration et d’assimilation. Des enjeux socioculturels, économiques, juridiques et politiques existent chez les descendants de migrants dans un contexte de revendications diverses et de déni identitaire dans les pays d’accueil et d’origine.
Dans la dynamique du transnationalisme dans l’étude des migrations, les communications pourraient aborder la thématique du colloque à partir des symboles d’appartenances, les logiques de mobilités, les représentations des territoires, des frontières et des états-nations d’origine et l’influence des communautés.

Axes de réflexion 
Les axes majeurs suivant lesquels les communications devront être proposés sont les suivants :
Axe 1 : L’intégration socioéconomique et culturelle des premières générations de descendants de migrants et la problématique du « retour au pays »
Axe 2 : Les questions de la nationalité/citoyenneté des descendants de migrants, leurs engagements politiques et de l’apatridie
Axe 3 : Les constructions identitaires et les sentiments d’appartenance chez les descendants de migrants : être d’ici et là-bas.  

Institutions organisatrices :
Le colloque est organisé par la Fondation Félix Houphouët Boigny pour la Recherche de la Paix avec des universités partenaires : Université Félix Houphouët-Boigny, Université de Ouagadougou Joseph Ki-Zerbo, Université du Québec à Montréal.

Participants ciblés
Divers profils de participants sont attendus à ce colloque. Ce sont particulièrement, les enseignants-chercheurs des universités, les chercheurs des institutions de recherche, les doctorants. Hormis le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche, des participants sont attendus du milieu des experts en matière de migrations, des institutions internationales, des ONG, du monde politique et des institutions gouvernementales, etc.

Langues de travail
La langue de travail lors du colloque est le français. Cependant, des communications en anglais sont acceptées.

Comité scientifique:
Président
Pr. MANDÉ Issiaka, Département science politique, UQAM, Montréal, Canada.

Membres
Pr. BANTENGA Moussa Willy, historien, Université Joseph Ki-Zerbo, Ouagadougou, Burkina Faso.
Dr. M. C. CISSÉ Chikouna, historien, Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire.
Pr. LOUCOU Jean Noël, historien, Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire. Pr. NDIAYE Ndeye Dieynaba, juriste, Département des sciences juridiques, UQAM, Montréal, Canada.
Dr. SERHAN Nasser, Géographe, Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire.
Pr. PICHÉ Victor, Professeur honoraire, Université de Montréal, Montréal, Canada.
Dr. M. C. PARÉ Moussa, historien, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire.
Dr. M. C. SAWADOGO Boukary Mathias, historien, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire.
Dr. M. C. SAWADOGO Mahamadou, sociologue, Université Joseph Ki-Zerbo, Ouagadougou, Burkina Faso.
Dr. SOUKOUNA Sadio, politologue, UQAM, Montréal, Canada.

Secrétariat du comité  
Dr. M. A. OUEDRAOGO Serge Noël, historien, Université Joseph KI-ZERBO, Ouagadougou, Burkina Faso.
Dr. KABORÉ Adama, Abidjan, Côte d’Ivoire.

Comité d’organisation  

Président :
Dr. M. C. PARÉ Moussa, historien, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire.

Membres
Dr. M. C. CISSÉ Chikouna, historien, Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire.
Dr. M. C. SAWADOGO Boukary Mathias, historien, Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire.
Dr. M. A. OUEDRAOGO Serge Noël, historien, Université Joseph KI-ZERBO, Ouagadougou, Burkina Faso.
Dr. KABORÉ Adama, Abidjan, Côte d’Ivoire.

Modalités de soumission
Les propositions de communication devront comporter un titre, le nom et le prénom, la fonction, l’adresse électronique, le numéro de téléphone, l’affiliation institutionnelle de /des auteur(s) et un résumé (en français et en anglais) de 250 mots au maximum, présentant la problématique du sujet, le cadre théorique et méthodologique et des mots clés (maximum 5). Les résumés et articles, rédigés à la police Times New Roman, interligne 1,5, doivent être envoyés sous format Word à l’adresse suivante : colloquedescendantsdemigrants@gmail.com.

Dates pratiques
–  30 Juillet 2022 : Date limite de réception des propositions de communications
–  15 Août 2022 : Réponse aux contributeurs/confirmation de participation au colloque
–  30 Octobre 2022 : Date limite d’envoi des articles rédigés
–  12 Décembre 2022 : Tenue du colloque
–   28 Février 2023 : Envoi des articles réaménagés
–   30 Mai 2023 : Publication des actes du Colloque.

Eléments de bibliographie
AL-ALI, N. and KOSER K., 2001, New Approaches to Migration? : Transnational Communities and the Transformation of Home, Taylor & Francis Group.
ASIWAJU, A. I., 1976, « Migrations as Revolt : The Example of the Ivory Coast and the Upper Volta before 1945 » in Journal of African History, vol. 17, n° 4, pp. 577-594.
BANTENGA M. W., 1996-1997, « De la connaissance de l’originalité démographique du pays moaaga à la mobilisation des populations dans le cadre des politiques coloniales (1888-1937) » in Science et Technique, vol. 22, n° 2, pp. 9-20.

BOUQUET C., 2003, Le poids des étrangers en Côte d’Ivoire / The importance of foreigners in Ivory Coast in Annales de Géographie, t. 112, n° 630, pp. 115-145.  
BREDELOUP. S., 2004, « La Côte d’Ivoire ou l’étrange destin de l’étranger » in Revue européenne des migrations internationales, 19 (2), pp. 1-26.
CISSÉ C., 2013, Migrations et mise en valeur de la Basse Côte d’Ivoire (1920-1960), Les forçats ouest- africains dans les bagnes éburnéens, Paris, L’Harmattan, 311 p.
COLEMAN S. and MAIER K. « In, Of, and Beyond Diaspora ?: Mapping, Migration, and the Production of Space among Nigerian Pentecostals » in Diaspora : A Journal of Transnational Studies, vol. 19 n°. 1, 2010, p. 9-31. Project MUSE muse.jhu.edu/article/640334. COQUERY-VIDROVITCH, C., GOERG, O., MANDÉ, I. & RAJAONAH, F. V. (2003). Être étranger et migrant en Afrique au XXe siècle: Enjeux identitaires et modes d’insertion. Paris: L’Harmattan.
FAIST T. et al., 2011, The Migration-Development Nexus : A Transnational Perspective. Palgrave Macmillan.
FALL D., and FENEYROL O., 2011, Quelle protection pour les enfants concernés par la mobilité en Afrique de l’Ouest ? : nos positions et recommandations. s.n.
FARMA G., 2017-2018, L’entre-deux des descendants de migrants burkinabè en Côte d’Ivoire : Retour et intégration des étudiants « diaspos » dans le milieu universitaire au Burkina Faso, Master en médiation culturelle, Université de Lille 3, 149 p.
HILLMANN F. et al., editors, 2019, Trajectories and Imaginaries in Migration : The Migrant Actor in Transnational Space. Routledge.
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KABORÉ A., 2021, Mise en perspective historique des mutations migratoires voltaïques/burkinabè en Côte d’Ivoire (1960-2002), Thèse de doctorat unique, Histoire, UFHB, 421 p.
KIPRÉ P., 2010, Migrations en Afrique noire : La construction des identités nationales et la question des étrangers, Abidjan, Éditions du CERAP, 160 p.
MANDÉ I., 1995, « Les migrations de travail des Voltaïques, une panacée pour l’économie ivoirienne de 1919 à 1960 » in MASSA G. et MADIÉGA Y. G. (sous dir.), La Haute-Volta coloniale, témoignages, recherches, regards, Paris, Khartala, pp. 313-339.
KLEIS N. and THORSEN D., 2017, Hope and Uncertainty in Contemporary African Migration, Routledge.
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SADOUNI S. and GAZIBO M., 2020, Migrations et gouvernance en Afrique et ailleurs, ed. Presses de l’Université du Québec, Project MUSE muse.jhu.edu/book/78362.
SAHOO A. K. and BRIJ M., 2007, Sociology of Diaspora : A Reader, Rawat Publications. SCHMOLL C., 2021, « L’approche transnationale dans les études migratoires. Retour sur 30 ans de travaux » in SIMONNEAU D. (dir.), Dossier « Vivre le transnational. Ancrages et circulations en débat », De facto [En ligne], 28 | Octobre 2021, mis en ligne le 25 octobre 2021. URL : https://www.icmigrations.cnrs.fr/2021/09/15/defacto-028-01/
TOUNKARA D. G., 2010, « Cinquante ans de politiques de la nationalité en Côte d’Ivoire », in Outre-mers, Tome 97, n°368/369, pp. 159-175.  
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ZONGO M., 2003, « La diaspora burkinabè en Côte d’ivoire: trajectoire historique, recomposition des dynamiques migratoires et rapport avec le pays d’origine » in Revue africaine de sociologie, 7(2), pp. 58-72.
ZONGO M., 2016, « La diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire : entre vulnérabilité et quête d’appartenance » in BREDELOUP S. et ZONGO M. (dir.), Repenser les mobilités burkinabè, Collection Études africaines, Paris, L’Harmattan, pp. 37-66.Téléchargez le fichier PDF

Appel à communications pour le Colloque sur le thème « vingt ans après la guerre en Côte d’Ivoire : penser la crise en temps de paix »

Le GRESCI et l’Université FHB sont heureux de s’associer avec la Fondation Félix Houphouët-Boigny et l’IRSEM pour la tenue d’un colloque visant à analyser l’héritage de la crise ivoirienne, en insistant sur les dynamiques actuelles et futures, via ce retour vers le passé. vingt ans après le déclenchement de la guerre civile le 19 septembre 2002. Ce colloque aura lieu du 19 au 21 septembre 2022 au siège de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire. 

Vingt ans après le déclenchement de la guerre en Côte d’Ivoire, il est opportun de profiter du recul et de ce temps de paix pour tirer les leçons de la guerre. En effet, longtemps ilot de stabilité dans une Afrique de l’Ouest marquée par l’instabilité, la Côte d’Ivoire a fini par basculer, ce 19 septembre 2002, dans une crise politico-militaire qui a duré toute une décennie. Le long processus de négociation entamé par la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest dès les premiers instants de la guerre s’est progressivement ouvert à divers acteurs sans pouvoir épargner une fin de crise meurtrière. En effet, l’élection présidentielle de 2010, censée apporter la paix et la démocratie, a accru les divisions tout en mettant à nu les fragilités d’une décennie de crises. Ce sont plus de 3000 morts qui ont refermé, ce 11 avril 2011, la tragique page de la guerre en Côte d’Ivoire.

Refermé, le mot semble fort tant la guerre transforme les sociétés, questionne et impacte durablement la marche d’une nation. De fait, la crise ivoirienne semble être un terrain idéal pour comprendre la complexité des guerres civiles et pour analyser les démarches de reconstruction post-crise qui, au-delà des performances économiques, s’ancre dans la démocratie, la préservation des libertés et la citoyenneté. Les écrits et productions sur le sujet ont montré les particularités du cas ivoirien en tant que terre d’immigration, de tensions entre ouverture démocratique et pratiques autoritaires, dans un contexte de liens entre la France et la Côte d’Ivoire particulièrement marqués.

La crise elle-même a interrogé les choix stratégiques ivoiriens en matière de défense et de diplomatie, le rôle de la France et, plus largement, de la Communauté internationale – institutions panafricaines y compris – dans la prévention et la gestion des conflits. Les acteurs et institutions internationales ont été au cœur de la gestion du conflit et du processus de reconstruction post-conflit, tant pour la justice avec la Cour Pénale Internationale, la sécurité via le rôle de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire ainsi que l’opération française Licorne, que pour la relance économique avec les institutions de Bretton Woods, l’Union Européenne, ou encore parmi d’autres les États-Unis. Au-delà de l’action internationale, la dynamique locale de la reconstruction post-crise a été l’objet de nombreuses recherches. Paradoxalement, la crise a été un catalyseur de synergies et mobilisateur d’énergies qui ont donné lieu à une formidable activité artistique et culturelle dont le coupé-décalé a constitué l’acmé. En gros, une double logique locale et internationale dont causes et effets s’entremêlent.

Quelles leçons peut-on tirer des années de crise ivoirienne et de la reconstruction post-conflit ? Quelles sont les dynamiques d’hier qui ont disparu, qui ont persisté ? Comment la trajectoire de crise et de sortie de crise ivoirienne s’inscrit-elle dans l’histoire des conflits civils ouest-africains ? L’importance de la Côte d’Ivoire dans la sous-région et l’intérêt pour l’étude des conflits ont favorisé la production de plusieurs ouvrages, articles et autres réflexions sur la crise en Côte d’Ivoire. Mais, deux décennies après son déclenchement, une réflexion globale mobilisant acteurs et chercheurs autour de la question, la traitant dans ces différentes facettes en actualisant les données est une opportunité qu’offre ce colloque.

Pour cela, les organisateurs invitent les chercheurs et praticiens à soumettre des résumés de contribution de 250 mots en précisant l’axe dans lequel ils souhaitent intervenir. Veuillez envoyer les contributions en français ou en anglais à l’adresse suivante : colloquevingtansciv@gmail.com, du 15 avril au 20 mai 2022. Les sujets suivants peuvent être d’un intérêt potentiel :

  • Axe 1 : Origine et causes de la crise ivoirienne et au-delà, qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
  • Axe 2 : Vivre au rythme de la guerre : mutations, vie politique, libertés et droits humains, vécu dans la sous-région, arts, gouvernance rebelle, vivre en guerre dans les territoires gouvernementaux et productions scientifiques.
  • Axe 3 : Les acteurs internationaux à l’épreuve de la guerre et la réconciliation en Côte d’Ivoire : ONU, France, CEDEAO, UA, Licorne, ONUCI, CPI, personnalités de haut niveau, acteurs de l’aide au développement.
  • Axe 4 : Conséquences et mutations liées au conflit.
  • Axe 5 : Reconstruire et réconcilier en Côte d’Ivoire : économie et social, diplomatie et défense, justice, démocratie et citoyenneté. Equilibres territoriaux et présence étatique.
  • Axe 6 : Questionner le modèle de sortie de crise : Bonnes pratiques, modèles libéraux, justice.

Veuillez noter également que les contributeurs devraient approcher leur institution pour obtenir le financement pour assister au colloque. Certains fonds limités seront disponibles pour aider les collègues dont les propositions seront acceptées, mais cela ne peut pas être garanti à ce stade.

 

Appel à contribution pour le sixième numéro de la Revue Haris à paraître en juin 2022

Pour son Sixième Numéro à paraitre en Juin 2022, la Revue Haris attend des contributions portant sur des thématiques des Relations Internationales, de la Géopolitique ou des Etudes stratégiques. Les articles doivent être des écrits de fonds et originaux. Les normes de présentation des manuscrits sont celles du CAMES (à consulter sur le site de la revue www.revueharis.org). Le manuscrit doit comprendre entre 5000 et 8000 mots et porter les noms et prénoms du ou des auteurs, le nom de l’Institution de rattachement, le mail, une photo format identité du ou des auteurs et accompagné d’un résumé en français et anglais de 300 mots maximum avec 7 mots-clés.
Courriels: (à envoyer simultanément): contact1@revueharis.org et cerriuao01@gmail.com.

Calendrier
Appel à contribution : 1er Avril 2022
Date limite de Soumission des articles : 5 Juin 2022
Retour aux auteurs après instruction : 20 Juin 2022
Retour des articles corrigés : 27 Juin 2022
Parution : 30 Juin 2022

Frais
Instruction : 25.000 F CFA (39 Euros)
Publication : 40.000 F CFA (61 Euros)

Contact: Dr. SILUE Nahoua Karim Téléphone:(+225) 07 08 33 00 53 (WhatsApp) pour les modalités de paiement des frais et toutes les informations utiles.

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